La falaise de la rive droite de la Borgne
En face de la tour Tavelli sur la rive droite de la Borgne, on observe un plissement renversé. Il provient du rétrocharriage alpin, résultant d'une forte pression et d'une température très élevée.
Si l'on suit les couches grises de calcaire, on reconnaît la forme d'un S. Le dessus du pli se compose de calcaire gris, de gypse blanc et de corgneule brune.
Sur les rochers poussent la joubarbe aranéeuse, l'épervière, l'orpin, la saxifrage, la lunetière, le sisymbre...
Les immenses faces rocheuses des gorges de la Borgne, inaccessibles aux piétons, offrent des abris sûrs à de nombreux oiseaux : le grand corbeau, reconnaissable à sa queue taillée en pointe, érige une immense aire où il dépose ses oeufs dès mars. Le faucon crécerelle, le martinet à ventre blanc, le tichodrome, et le rouge-queue noir recherchent des failles discrètes pour élever leurs petits. Les hirondelles de rocher et de fenêtre suspendent leurs nids de boue séchée à l'abri des surplombs. Presque tous recherchent leur nourriture dans un rayon de quelques kilomètres autour de leur nid.
Seul le tichodrome, à l'instar des chamois, trouve sa pitance sur place.
Ascalaphe dans la steppe