Pateron
« Le pateron se faisait avec du sang de porc. En ce temps-là, le boudin n’était pas encore connu.
On faisait fondre le saindoux brut jusqu’à ce qu’il soit réduit en greubons. On ajoutait le sang, puis du lait; on laissait chauffer lentement jusqu’à ce qu’il s’épaississe. On ajoutait des lamelles de pommes et on épiçait avec de la cannelle et du sel. Ensuite, on laissait refroidir. Puis, on renversait sur un plat, ce qui formait une motte. On mangeait ça avec des pommes de terre en robe. »
Variante : omelettes au sang
1 l à 1 l 1/2 de sang de porc
3 c. à soupe bombées de farine
2 oeufs
sel, poivre, girofle et assez de cannelle
Préparez avec ces ingrédients une pâte à crêpes dans laquelle vous râpez deux pommes à la râpe à röstis. Huilez une poêle et cuisez comme des crêpes. Saupoudrez de sucre semoule et mangez chaud avec des pommes de terre nature.